
« Malgré la pitance du Comité olympique haïtien (COH) au cours de l’année 2021, la FHSA (FHSA) a eu un bilan très positif. Dans cinq compétitions internationales de natation, les nageurs et nageuses ont raflé 37 médailles, dont 23 or, 9 argent, et 5 bronze », fait savoir le Dr Mervilus.
Pour ce qui est de la Fédération haïtienne de sauvetage aquatique (FHSA), les nageurs et nageuses ont raflé neuf médailles lors de la participation d’Haïti en Grèce, dont 6 d’or, 2 d’argent, et une de bronze, et ceci, sans un centime de la part des instances concernées.
Ces deux fédérations ont fait flotter bien haut le drapeau haïtien en terre étrangère en raflant au total 46 médailles. Il faut noter que la Fédération haïtienne des sports aquatiques (FHSA) a six disciplines olympiques en son sein : la natation, le bas plongeon, le haut plongeon, la nage artistique, le water polo et la nage à distance.
Pour le président de la FHSA, le COH n’assiste que la natation avec une maigre contribution qui a seulement supporté deux athlètes et un coach. Pour l’année 2022, la Fédération haïtienne des sports aquatiques (FHSA) a un programme surchargé.
Á part les quatre cliniques et cinq séminaires de formation pour l’année, elle aura une compétition régionale, une compétition nationale. Les nageurs et nageuses auront à prendre part aux Jeux intercontinentaux via la CCCAN ; ils auront à prendre part également aux Jeux de la CARIFTA, aux compétitions internationales en mai à Kazan (Russie), et les compétitions mondiales au Japon en décembre, pour ne citer que celles-là.
« À part des compétitions internationales en Italie, en Grèce et en Chine, de concert avec le SEMANAH, nous aurons à organiser des séminaires de formation pour la Croix-Rouge haïtienne, la Marine haïtienne, et les sapeurs-pompiers basés á Carrefour », a déclaré le Dr Évenel Mervilus qui est le président de ces deux fédérations avec en accord bien sûr avec son staff immédiat qui est en train de travailler du bec et des ongles pour faire avancer et développer les sports et le sauvetage aquatiques.
Ces derniers représentent non seulement des sports et des loisirs, mais également une nécessité pour nous qui vivons sur une presqu’île où moins de 2% de la population sait nager.